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Où sont passés les jours heureux, les jardins verdoyants, l'aube du printemps, le sourire des nénuphars, l'écorce du chêne, le tourbillon des rêves accomplis dans la grâce des étoiles ?. Que sais-je du vivant si ce n'est le battement d'un coeur, l'inspiration du vide, l'expiration du néant ?. Verrai-je briller dans tes iris en fleurs la blancheur du soleil, les rides de notre histoire, le fleuve de notre sang ?. Ma petite fille, ma petite Jeanne, je prie de toutes les veines de mes viscères, la petite étoile bleue qui scintille dans tes paumes, de te donner le courage de survivre à notre histoire, de vivre pleinement, d'aimer chaque jour qui passe comme s'il était non pas le dernier, mais le seul, l'unique, celui que tu savoures d'un rire éclair, de ta joue droite à ta joue gauche, pourvu que vents et tempêtes s'inclinent d'humilité devant ton geste.

 

cco - 6/12/2012

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